Un an après la signature du partenariat avec l’Institut Mutualiste Montsouris, les missions de Chirurgie cardiaque en Nouvelle-Calédonie ont fait leurs preuves. Économies, prise en charge locale et transfert de compétences, voici le trio gagnant de cette collaboration médicale.
3 missions réussies, soit 113 interventions
Réduire les Évasan* de 30% grâce à une mission trimestrielle de Chirurgie cardiaque au Médipôle. Tel est l’objectif de la convention de partenariat signée entre le CHT et l’Institut Mutualiste Montsouris et qui prévoit des missions de trois semaines sur le territoire pour des interventions et du suivi de chirurgie cardiaque.
Pour le confort des patients
Outre l’économie que représente la réalisation de ces interventions au Médipôle, cette organisation apporte également un plus grand confort pour les patients. A proximité de leur famille, dans une structure et avec un fonctionnement qu’ils connaissent, mais surtout dans leur langage, la prise en charge locale est un véritable plus pour eux.
Une bouffée d’air financière pour le système de santé
Avec l’objectif de couvrir 30 à 40% des 300 Évasans actuellement nécessaires, ces missions pourraient en outre permettre d’atteindre 700 à 900 millions de francs d’économie (une Évasan en Australie coûte en moyenne 7 millions par patient). Les cas urgents seront bien sûr toujours évacués, mais les pathologies programmables n’auraient que 8 à 10 semaines d’attente seulement, pour une prise en charge dans des conditions aussi optimales qu’en métropole.
Formation du personnel de santé
Au fil du temps, ce partenariat sera allégé grâce à des équipes locales devenues plus autonomes. En effet, l’équipe parisienne du Dr Dubauchez, initialement composée d’une quinzaine de personnes, forme au fur et à mesure le personnel infirmier en Anesthésie, Réanimation et au Bloc opératoire. De plus, afin de pouvoir réagir en cas de complication tardive, le service de Chirurgie vasculaire et thoracique est également accompagné par les chirurgiens de l’IMM pour un transfert de compétences.
À terme, les missions permettront ainsi d’économiser 700 millions de francs par an, d’offrir une prise en charge plus adaptée aux patients et d’apporter de nouvelles compétences sur le territoire.
* évacuation sanitaire